Programme

Elections cantonales de mars 2011
 
Libérons la société civile !

Nous vivons une crise sans précédent, qui est l’échec de l’étatisme, de l’économie administrée et du collectivisme. Les hommes politiques se sont accaparés toujours plus de pouvoir, prétextant agir pour notre bien et restreignant toujours plus nos libertés individuelles. Ils se sont inventés toujours plus de missions dites d’intérêt général, qui servaient surtout leurs propres affaires et leur propre électorat. L’État a ainsi toujours plus accru sa taille, créant des nouvelles taxes ou alourdissant les impôts existants avec une régularité de métronome. Avec les résultats que l’on connaît : chômage, inflation et dette. Soit nous admettons qu’une élite intellectuelle peut planifier notre vie pour nous mieux que nous-mêmes, soit nous choisissons notre destin nous-mêmes.

Pour sortir de cette crise, nous devons adopter la recette inverse, et placer la société civile, la libre association, la libre entreprise comme moteur de notre société. L’État n’est pas la solution à nos problèmes, c’est le problème. Il doit céder sa place à des entreprises ou des associations libres, privées et concurrentielles. Nous avons le droit d’accéder aux meilleurs services, au meilleur coût.

Nous proposons donc un système très simple. Ne pas faire réaliser par les collectivités locales ou l’État tout ce qui peut l’être par la société civile et la libre association. Ensuite, il faut appliquer le principe de subsidiarité : la dévolution d'une compétence à une collectivité territoriale n'est en effet légitime et pertinente que si la société civile ou la collectivité territoriale de niveau inférieur a démontré son incapacité à traiter efficacement les problématiques propres à ce domaine. Une entreprise locale connait mieux la réalité du terrain et sera plus avisée qu’un bureaucrate à Paris ou à Bruxelles. Communes, intercommunalités, cantons, départements, régions, États, Europe : il faut mettre fin aux mille-feuilles administratifs où les mêmes compétences sont exercées à plusieurs échelons différents.

Par ailleurs, pour reprendre petit à petit la place qu’elle a laissée au politique, nous proposons les mesures immédiates suivantes :
  • La mise en oeuvre d'une démocratie directe au moyen du référendum d'initiative populaire. Il permet aux électeurs de se prononcer, et éventuellement de poser un veto, sur tous les projets importants de leur département et sur l'augmentation des prélèvements fiscaux.
  • Le budget du département est décidé pour plus de moitié par l'état. Nous réclamons donc l’autonomie budgétaire intégrale. Les départements doivent pouvoir décider de la totalité des dépenses et des recettes.
  • La mise en place du chèque éducation. Seuls les parents ont la légitimité pour décider de l’éducation de leurs enfants. Le chèque éducation permet de financer directement l'école dans laquelle ils auront choisi de scolariser leur enfant. Les parents ont ainsi le libre choix du contenu des enseignements, des rythmes scolaires, de la pédagogie… Les établissements sont ainsi incités à développer la meilleure réponse adaptée aux besoins des enfants.

Vous l’aurez compris, une mise en œuvre de ce programme serait synonyme d’un immense transfert de pouvoir du politique vers la société civile, c’est-à-dire vous. C’est pourquoi de telles propositions n’apparaissent jamais dans le paysage politique traditionnel. Ne vous laissez pas berner par ceux qui, se prévalant d’une meilleure connaissance, prétendent décider à votre place. Vous êtes libres de choisir. Ce mouvement doit s’amorcer dès les élections cantonales, avant de prendre de l’ampleur lors des prochaines élections présidentielles et législatives.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire