Léger détail, ce brillant économiste est décédé il y a plus de 160 ans. Sa pensée est pourtant toujours d'actualité. Ses pamphlets démontent avec brio les mythes protectionnistes où de l'Etat :
« L'État,
c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux
dépens de tout le monde. Car, aujourd'hui comme autrefois, chacun, un peu plus,
un peu moins, voudrait bien profiter du travail d'autrui. Ce sentiment, on
n'ose l'afficher, on se le dissimule à soi-même; et alors que fait-on? On
imagine un intermédiaire, on s'adresse à l'État, et chaque classe tour à tour
vient lui dire: "Vous qui pouvez prendre loyalement, honnêtement, prenez
au public, et nous partagerons." »
« Il y a la
spoliation extra-légale et la spoliation légale (...) Or, la spoliation légale
peut s'exercer d'une multitude infinie de manières; de là une multitude infinie
de plans d'organisation: tarifs, protection, primes, subventions,
encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, Droit au travail, Droit
au profit, Droit au salaire, Droit à l'assistance, Droit aux instruments de
travail, gratuité du crédit, etc. Et c'est l'ensemble de tous ces plans, en ce
qu'ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de Socialisme. »
L'occasion donc de (re)découvrir celui qui fut, pour moi, le plus grand économiste français. La limpidité de ses analyses les rend qui plus est très accessibles.
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